And I already miss you - Arielle

L'odeur de l'herbe brulé. Le Jardin qui était remplit de pivoine et de rosiers n'est plus que fumée. La chaleur du feu est remplacé par l'humidité que la lance à laissé derrière elle. Encore des vies de sauvées après un feu d'immeuble venant d'une prise mal montée. Parfois, l'étincelle vient d'une bêtise, d'un oubli. Un peu comme sa situation, en vérité.

Les vies sont sauves et ce qui reste du bâtiment est sécurisé. Alvaro remonte alors dans le camion à la grande échelle qu'il avait prit avec Arielle quand l'alarme avait sonnée à la caserne. Il n'y avait que 5 minutes pour mettre la combinaison de feu et sortir du lieu de travail pour aller sur le lieu du cauchemar, c'était toujours sportif et il fallait bien choisir le camion à prendre. Ce soir, en vérité, il n'avait pas eu besoin de l'échelle mais il l'avait prise au cas où.

Il n'était pas loin de minuit, la nuit venait seulement de commencée et dans le camion, il n'y avait qu'Arielle, lui et cette odeur de brûlé qui imprégnait leurs peaux après chaque incendie. Le chilien reprit alors la route en silence. Ca va lui manqué. Il le sait.

Dans quelques jours, il raccrochera sa combinaison pour repartir au Chili, il ne souhaite pas repartir mais il y est bien obligé en attendant de pouvoir revenir à Darien de façon régulière. Il ne l'a dit qu'à Gabrielle et il a le coeur serré depuis. Comment tirer un trait sur ces gens si incroyables? Sur ce métier qu'il aime tant?

Le camion s'arrête à un feu rouge et il tapote le volant de ses doigts. Il est préoccupé. Arielle à le droit de savoir ce qui se passe mais est ce le bon moment pour lui dire?

-Ari'...Je dois te dire quelque chose. Tu es quelqu'un qui, un jour, prendra ma place. Tu sais à quel point je trouve que tu es douée et...Et  suis sûr que tu seras parfaite en Cheffe de bataillon.

Les pompiers étaient une seconde famille pour Alvaro et Arielle était comme une soeur, une personne qu'il estimait beaucoup. Il connaissait le désaccord du père de celle-ci et ne le comprend pas. Si ses enfants voulaient faire pompier, il les soutiendrait et serait si fier. Il encourageait Arielle à garder ce poste et à évoluer dans le bon sens.

Avec ce qui se passait actuellement dans sa vie, il allait glissé à l'administration de la caserne, le nom de la demoiselle. Certes, elle avait encore quelques grades à monté avant de devenir Cheffe de bataillon mais elle avait pu prouver qu'elle était capable de prendre sa place lors de son remplacement après la tempête. Peut-être pouvait-elle le remplacer encore une fois pendant son absence?

Le feu était toujours rouge, alors il regarda la jeune femme. Je suis fier de toi... Avait-il dit avec un sourire triste. Puis, il regarda de nouveau la route. Je vais devoir m'absenté un petit temps...Je souhaiterai que tu me remplaces à nouveau. Le feu fut vert et il commença à rouler de nouveau.

C'est vrai qu'habituellement ,quand il était en congés ou qu'il s'absentait, c'était les lieutenants qui prenaient sa place. Il avait une total confiance en eux, là n'était pas le problème mais il sentait qu'avec Arielle, tout resterait tel quel même s'il ne revenait que dans un an. Alvaro avait ses habitudes, ses manies et il savait que la jeune femme ne changerait rien à cela contrairement aux autres qui pourraient prendre leurs aises et chambouler le travail qu'il avait parfois mit si longtemps à mettre en place.

Il savait, aussi, qu'il pouvait avoir une confiance aveugle en elle. Il lui donnerait sa propre vie alors, il se dit qu'elle pourrait être au courant de son petit soucis administratif. J'ai quelques petits soucis à régler qui vont me mener au Chili pour un temps. On va dire que durant mon absence, c'est comme si je n'avais pas exciser...Enfin...Non ....C'est pas ça... Il poussa un soupire.

Arielle, je doit partir car mes papiers ne sont plus à jour. Promet-moi de ne le dire à personne...J'estime te faire entièrement confiance pour te dire cela.